Coaching: business, gourous et autres préjugés.

réussir-carrière-professionnelle

Je suis coach en développement personnel, et non, je ne suis ni charlatan, ni gourou ni businesswoman. 
Je dois dire que je suis un peu lassée des attaques et préjugés récurrents à l’encontre du coaching.
Voici quelques exemples de ce que j’ai pu lire ou entendre: « vous faites du business avec la douleur des gens ». « Dans le business du bien-être, il y a ces nouveaux gourous qui entendent nous expliquer pourquoi « nos concepts sont erronés », ces nouveaux prêcheurs qui savent mieux que les autres. La bienveillance est devenue une stratégie marketing. »

Préjugé n°1: coaching = business avec la douleur des gens.

Bien avant l’existence des coachs, combien de professions ont « fait du business » avec la douleur des gens ? Médecins, thérapeutes, chirurgiens, pharmaciens, sont autant de métiers dont le « fond de commerce » est la douleur des gens.

Pour autant, subissent-ils les mêmes jugements et critiques ? Il me semble que non… alors pourquoi une telle différence de traitement ? Je m’interroge…
Serait-ce parce qu’ils sont bardés de diplômes et que leur nombre d’années d’études leur confère une plus grande légitimité ? Il semblerait que ça soit cela… 
Car j’ai aussi eu l’occasion de lire ceci
: « avant d’être psys les personnes sont certifiées et ont elles-mêmes suivi une psychanalyse. Il s’agit de nombreuses années d’études et de réflexion sur soi-même. Et puis il y a une relation médecin/patient ou thérapeute/client qui est claire dès le départ. De fait, on se renseigne toujours sur le parcours de son thérapeute. »

La légitimité se gagne-telle grâce aux diplômes et au nombre d’années d’études, ou en fonction des résultats ?

Les résultats dans le développement personnel existent bel et bien. J’en suis la preuve vivante puisque j’ai été cliente avant d’en faire ma profession. Il faut savoir aussi que certains psychologues ajoutent à l’heure actuelle l’activité de coach à leur profession première… hé oui. Si le coaching en développement personnel était une fumisterie, je ne pense pas qu’ils s’y amuseraient.

Préjugé n°2: les coachs ne sont ni formés ni certifiés.

Pour répondre à la personne qui avait écrit ce que vous avez lu précédemment, j’avais écrit ceci:

Avant d’être coach, j’ai suivi une formation certifiante de plusieurs mois, suivi plusieurs thérapies (inefficaces) et des séances de coaching (très efficaces).
Tous les coachs ne sont peut-être pas certifiés, mais certains oui, et c’est mon cas.
Quant à la relation coach/client, elle est exactement la même que pour un médecin ou thérapeute, c’est une relation de confiance qui s’installe progressivement. Et les clients peuvent aussi se renseigner sur le parcours du coach, si toutefois ils ne partent pas du principe que les coachs sont tous des gourous ou des charlatans qui ne pensent que stratégie marketing…

coach certifiée

Les fondements du coaching en développement personnel

Nos méthodes sont basées sur les travaux de grands psychologues tels que Carl Jung, Abraham Maslow ou William James, ou de physiciens comme Albert Einstein.

Le coaching tel que pratiqué par mes soins utilise notamment la PNL (programmation neuro linguistique), une méthodologie élaborée par Richard Bandler et John Grinder, tous deux psychologues.

Par conséquent, le coaching est pratiqué par des personnes formées à certaines méthodes psychologiques.
Le coaching n’est pas pratiqué par des individus qui pensent business ou stratégie marketing. Les bons coachs ont à cœur de pourvoir au bien-être de leurs clients tout autant que n’importe quel thérapeute.

Nous partageons également des concepts issus ou inspirés de guides spirituels tels qu’Osho, Gandhi, ou encore le Dalaï Lama.
Le développement personnel est un mélange de méthodologies psychologiques et de spiritualité.

Préjugé n°3: les coachs sont des gourous.

coaching gourous

Le mot gourou est à l’origine un terme sanskrit désignant un maître spirituel.
Il a été détourné de manière négative pour désigner bien souvent le chef d’une secte.
Les coachs sont affublés de ce mot gourou dans sa définition négative alors qu’ils ont à cœur d’accompagner leurs clients dans leur épanouissement personnel comme un maître spirituel peut le faire. A cette différence près que le coach ne se considère pas comme un maître, mais comme un accompagnant.
Un bon coach ne cherche pas à devenir le chef d’une secte; il ne dépouille pas ses clients en échange de remèdes miracles. IL n’abuse pas de la fragilité psychologique de ses clients pour les manipuler.

Préjugé n°4: le coaching est un business, une stratégie marketing.

Savez-vous combien de coachs vivent de leur profession ?
La plupart des coachs sont obligés d’avoir un autre emploi en parallèle, moi y compris. Même si mon souhait était de me consacrer exclusivement à cette activité lorsque j’ai démarré, le fait est qu’elle ne me permet pas de subvenir à mes besoins financiers.

Evidemment, si vous vous fiez aux « pointures », elles gagnent confortablement leur vie grâce au coaching. Mais ce sont environ 3% des coachs !
Ce qui signifie que 97% des coachs ne font PAS de business dans ce métier et n’ont aucune stratégie marketing. Leur seul but est d’accompagner des personnes en mal-être et de leur permettre de s’épanouir. Leur bienveillance est réelle, authentique.

Non un coach n’est pas là pour « faire du business ».
C’est souvent quelqu’un qui a pris une ou plusieurs grosses claques dans sa vie, et qui est parvenu à s’en sortir grâce au développement personnel. C’est quelqu’un qui veut à son tour venir en aide aux autres grâce à ces méthodes.

Dans ce cas, pourquoi ne pas coacher gratuitement ?

Ça aussi, c’est une remarque qui revient régulièrement dans la bouche de certaines personnes. Et là encore, je me -vous- pose la question: tous les métiers d’aide sont-ils exercés par des bénévoles ? Évidemment non.
Pourquoi les coachs devraient-ils être bénévoles dans ce cas ? Mystère… si les détracteurs peuvent éclairer ma lanterne…

coaching gratuit

Certaines personnes souhaitent travailler sur elles-mêmes, résoudre leurs problèmes, mais voudraient qu’on leur délivre nos méthodes gratuitement. Etre coach demande un savoir-faire: il ne viendrait jamais à l’idée de quiconque d’aller voir son médecin, son boulanger ou son garagiste, et de lui demander de transmettre son savoir-faire, d’autant plus sans le rémunérer.

A ce propos, d’autres formes de coaching existent: le coaching en entreprise et le coaching sportif. Ces coachs sont-ils rémunérés ? La question ne se pose même pas. Il en va de même, par conséquent, pour les coachs en développement personnel. La question ne devrait pas se poser non plus.

Être coach ne s’improvise pas; n’importe qui ne peut pas le devenir s’il n’a pas certaines qualités humaines et des compétences professionnelles.

Un bon coach se forme et étudie, comme pour n’importe quelle profession. Un bon coach a des qualités d’écoute, de compréhension et de conseil qui ne sont pas à la portée de tous.

Le contenu gratuit, on en parle ?

Pour autant, tous les coachs vous délivrent déjà de nombreux conseils gratuitement, via leurs articles, leurs vidéos, les partages sur les réseaux sociaux, etc. Quelle autre profession dans le domaine du bien-être psychique en fait autant ?
Le contenu gratuit est une grande part de notre travail. Il nous demande du temps, de l’énergie, et un certain investissement financier sur lequel nous ne sommes pas rétribués.

Le travail sur soi ne se fait pas seul.

Tous les conseils gratuits que nous donnons vous permettent déjà d’entamer un travail sur vous-mêmes. Mais le travail sur soi ne se fait pas seul.
Exceptionnellement, il est possible d’y parvenir avec énormément de volonté, d’efforts et de persévérance. Mais les résultats sont bien plus longs à se faire ressentir.

Le principe est le même que pour une maladie physique: lorsque vous êtes malades, vous pouvez essayer de vous soigner seul en auto-médication, mais le traitement risque de ne pas être efficace et la guérison plus longue. Pour la guérison de l’esprit, c’est la même chose.
Le médecin peut aussi vous délivrer une ordonnance sans consultation, mais sans vous avoir ausculté auparavant, sur la simple description de vos symptômes, vous n’êtes pas certains d’avoir un traitement parfaitement adapté.
Nos conseils gratuits sont comme ces ordonnances délivrées sans consultation.

Lorsque vous allez voir un thérapeute, vous ne lui demandez pas de vous donner ses conseils pour vous débrouiller seul(e) par la suite. Il vous accompagne, vous suit, et vous le rémunérez pour cela sans trouver à y redire quoi que ce soit.

Par conséquent, le soutien du coach est loin d’être anodin. Il vous maintient dans un état d’esprit volontaire, vous encourage dans votre progression, vous apporte la confiance en soi qui vous fait parfois défaut, tout en vous délivrant les bonnes méthodes pour parvenir aux résultats souhaités.

Alors, je vous pose la question : estimez-vous qu’un coach doit travailler gratuitement ?

Préjugé n°5: Le développement personnel est synonyme d’individualisme, d’égoïsme et de narcissisme.


J’entends parler d’individualisme, d’égoïsme et de narcissisme à propos du développement personnel. C’est tout le contraire…
Pour prendre soin des autres, il est essentiel de prendre soin de soi avant toute chose. Personne ne peut venir en aide aux autres correctement sans prendre soin de soi également.

développement personnel égoïsme

Les personnes individualistes, égoïstes et narcissiques ne prennent soin de personne, elles ne se préoccupent que d’elles-mêmes.
Le développement personnel n’incite pas à devenir une personne qui ne prend pas soin des autres, mais au contraire à prendre soin de soi pour mieux s’ouvrir aux autres.
Le développement personnel incite à une grande ouverture d’esprit.

L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne.

Pierre Desproges

L’ouverture d’esprit, ce qui fait défaut à nos détracteurs.

Les détracteurs du coaching critiquent et jugent sans avoir pris la peine de s’intéresser véritablement au sujet ou de venir à la rencontre des coachs. Mais avez-vous déjà remarqué que c’est la même chose dans tous les aspects de la vie quotidienne ? Ceux qui se prélassent dans le jugement et la critique sont bien souvent des individus bourrés de préjugés et manquant totalement d’ouverture d’esprit.

La nature humaine est ainsi faite: on juge sans savoir, on critique sans connaître, on sort sa négativité sans même argumenter. Ou bien encore, on croit sur parole tel reportage parce que « si les médias le disent, c’est forcément la vérité »… Je ne sais si je dois rire ou pleurer quand j’entends ce genre de choses. Et ces personnes, bien souvent, se prétendent lucides…

Je pense sincèrement que ces personnes sont celles qui auraient le plus besoin d’un coaching en développement personnel. Pourquoi ?
Parce qu’elles apprendraient à ouvrir leur esprit, à se défaire de leur négativité et de leurs croyances limitantes.

D’ailleurs, si ces personnes lisent cet article, je leur recommande vivement d’aller en lire d’autres, comme La négativité et l’auto-sabotage , Croyances limitantes: comment s’en défaire ? ou encore La négativité est une forme de souffrance. Profitez-en, c’est gratuit ! 😉

Vous aimez les livres de développement personnel ?

Découvrez les miens sans plus tarder et devenez votre propre coach !

Vous souhaitez me suivre sur les réseaux sociaux ?

Abonnez-vous à ma page Facebook ou à mes comptes Instagram, Twitter, Pinterest et LinkedIn.

Anne-Sophie, alias Coaching RenEssence.

Comments (3)

  • Jacqueline04/08/2018 at 15:26 Répondre

    Oui, alors là, c’est se heurter à la jalousie maladive de certains qui s’imaginent que de nombreux métiers n’existent que pour l’argent, à tel point qu’ils jalousent même les salaires des chirurgiens sans noter un seul instant leur vie pourrie.
    Il y aura toujours des détracteurs pour tout. Ils parcourent les tarifs et se disent non mais c’est trop facile de s’enrichir sur le malheur des autres. Le problème c’est le manque de distinguo entre l’obligation de gagner sa vie et le domaine d’activité choisi en fonction de sa sensibilité.
    Personne ne dit qu’un buraliste vit sur l’addiction de ses clients, et pourtant. Personne ne dit qu’un viticulteur entretient l’alcoolisme de certains, et pourtant…
    Toutes les professions sont liées à l’humain en ce monde et sont interdépendantes. Quand on fabrique un fromage, profite-t’on de la faim de l’autre ? Quand on dépanne une chaudière, profite-t’on du bonheur d’une panne de l’autre ?
    Quand on aide les autres, certains prennent un malin plaisir à creuser pour dénoncer l’escroquerie. Même quand il n’y en a pas.
    Je l’ai vu dans l’humanitaire. Je le vois dans une activité indépendante. D’autres le voient parce qu’ils sont fonctionnaires, d’autres encore parce qu’ils ont trop réussi au goût de certains. Le champs est large, la jalousie est infinie…
    Bon courage à vous !

    • coaching-renessence04/08/2018 at 15:39 Répondre

      Je n’ai pas grand chose à ajouter à ce commentaire, tout est dit, et bien dit ! Vous avez l’expérience dans d’autres domaines que le mien, ce qui ne fait que confirmer que la nature humaine est parfois bien triste… Merci pour le courage, je n’en manque pas ! 😊

  • Moutarde12/07/2019 at 22:48 Répondre

    Je tombe seulement sur l’article,toujours efficace coach Anne Sophie!J’ai réagi à plusieurs endroits mais je ne me souviens plus bien:ah si..la critique des coachs …mais ça a toujours existé en fait le coaching,sous un autre nom mais les philosophes « coachaient »à leur façon et avec leurs mots mais coachaient..le côté business tu n’en fais pas un business mais c’est vrai que c’est devenu un business où on vend des produits pour maigrir etc…imaginez les réticences des plus âgés ..🙄Et ceux qui en ont besoin actuellement on en a déjà parlé ,bah c’est long ,cher et ça fait parfois mal de réfléchir et prendre conscience qu’on vit « mal »…ça pourrit des journées Même alors continuons à pourrir celles des autres …😱loading doucement mais sûrement

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Scroll to Top