La négativité et l’auto-sabotage.

négativité

C’est fou ce que l’être humain peut parfois s’entêter à entretenir sa négativité et à s’auto-saboter… sans même s’en rendre compte. Et c’est bien là tout le problème !
En prenant conscience que nous sommes acteurs de notre vie, nous pouvons agir et mettre en place de nouvelles habitudes, de nouveaux comportements pour cesser cette négativité et cet auto-sabotage.
Tout dépend de notre niveau de conscience et de notre volonté.

FACTEURS DE NÉGATIVITÉ ET D’AUTO-SABOTAGE

Tout au long de cet article, nous allons voir ensemble quels sont les schémas comportementaux qui nous maintiennent dans la négativité et l’auto-sabotage.

VICTIMISATION ET FATALISME

victimisation auto-sabotage

Hé oui, le premier facteur qui nous maintient dans cet état, c’est justement de penser que nous n’y pouvons rien, que « c’est comme ça », « c’est le destin », « c’est dans ma nature », ou encore « c’est pas de ma faute, c’est la faute des autres ».

Je ne dis pas que rien n’est la faute des autres et que tout est de notre faute. Mais il est souvent plus facile d’accuser les autres ou le destin que de se regarder dans le miroir en prenant sa part de responsabilité (je l’ai fait aussi, rassurez-vous…).

Immaturité émotionnelle.

Rejeter en permanence la faute sur les autres, sur la vie, sur le destin – pardon de le dire de manière aussi franche – c’est un signe d’immaturité émotionnelle. Et je ne le critique en rien, j’ai moi-même été très longtemps immature émotionnellement…

Nous restons finalement des enfants, émotionnellement parlant. Le problème, c’est que ce qui est normal chez l’enfant ne l’est plus chez l’adulte. Un enfant n’a pas la maturité émotionnelle nécessaire pour prendre sa vie en mains, c’est pourquoi il a besoin de ses parents et d’autres adultes pour le faire à sa place.

Lorsqu’on devient adulte, on a malheureusement tendance à poursuivre ce schéma, à se sentir victimes des autres, de la société, d’un pseudo destin.
L’être humain n’imagine pas tout le potentiel qu’il a pourtant entre ses mains pour évoluer et se sentir mieux.

Bien sûr, les autres ont leur part de responsabilité, bien sûr ils nous ont blessés, bien sûr la vie n’a pas toujours été tendre, mais ce n’est certainement pas en restant en position de victime que nous irons mieux.

Assumer sa responsabilité, c’est reconnaître aussi son potentiel.

Il est possible de reprendre le pouvoir sur soi, d’assumer sa part de responsabilité et de se prendre en mains pour être mieux dans sa peau et dans sa vie.

Il est temps de prendre conscience de son potentiel et de grandir émotionnellement.
Il est temps de modifier sa vision du monde et de modifier ses propres comportements.
Il est temps même de prendre sa revanche sur ces autres et cette vie qui nous ont parfois malmenés.

Commencez par croire en vous, en votre potentiel, car vous en avez. Tout le monde en a !
Comme le disait Barack Obama: « Yes we can ! » 😉

LA « CHANCE »

iceberg: la chance n'est que la partie visible de beaucoup de travail et d'efforts

Vous voyez cet iceberg ?
Ce que certaines personnes estiment comme de la chance, ce n’est que la partie visible de l’iceberg… Derrière un résultat – ou sous l’iceberg – il y a toute cette partie immergée que ces personnes ne voient pas (même si bien souvent elles savent…), et qui s’appelle volonté, démarches, efforts, voire sacrifices.

Le facteur chance existe, certes, mais il est en réalité très rare: gagner à la loterie, être né « avec une cuillère en argent dans la bouche », là oui effectivement c’est de la chance. Pour la majorité des situations, la chance n’a absolument rien à voir là-dedans !

Cessez de croire que les autres ont plus de chance que vous.

On en revient à la victimisation, mêlée bien souvent à l’envie ou la jalousie… En pensant de la sorte, nous nous auto-sabotons, nous restons dans la négativité, et nous pouvons même devenir toxiques pour notre entourage.

Je vais vous raconter quelques anecdotes personnelles en guise d’exemple.

Obtenir une mutation professionnelle: chance ?

De 1988 à 2012, j’étais fonctionnaire dans une administration de l’Etat (et je détestais ce travail…). J’ai demandé ma mutation géographique à deux reprises au cours de ma carrière, en 1997 et en 2008, pour quitter la région parisienne et m’installer dans le Sud (oui, à deux reprises Paris/Sud, je sais… c’est une longue histoire ! 😉 )

A chaque fois que j’ai obtenu ma mutation, j’ai entendu de la bouche de mes collègues (différents les deux fois): « holala, tu as de la chance de partir dans le Sud !! »… Où est la chance ? J’ai voulu partir, j’ai entrepris les démarches pour que ça soit possible !

Mes collègues m’enviaient, mais qu’est-ce qui les empêchait de faire la même chose ? Sans doute avaient-ils leurs raisons de ne pas partir aussi, des obligations familiales ou autres… mais si j’ai obtenu mes mutations, c’est parce que j’ai tout fait pour les obtenir, ce n’est pas de la chance.

Perdre du poids: chance ?

Autre anecdote plus récente: j’ai perdu 23 kg entre 2016 et 2018.
Mes premiers kilos ont été perdus suite à une rupture et un deuil. Les suivants, grâce à un rééquilibrage alimentaire et un changement de mode de vie incluant de l’activité physique, un meilleur rythme de sommeil et un gros travail psychologique et émotionnel.

Et j’entends autour de moi que j’ai de la chance… je vous avoue que ça me fait souvent bondir intérieurement et que ça me lasse d’entendre ce genre de choses…

Où est la chance d’avoir perdu des kilos après avoir été quittée, après avoir perdu mon père, après avoir changé totalement mon mode de vie et mon alimentation ? Ça m’a demandé au contraire beaucoup de force, de courage, de volonté et d’efforts physiques et mentaux pour y parvenir.
Je ne suis pas une veinarde, je me suis battue !

Sortir de la négativité et de l’auto-sabotage n’est pas une affaire de chance.

Atteindre ses objectifs n’est pas une affaire de chance dans la grande majorité des cas, c’est une affaire de volonté, de persévérance et d’efforts.
Si nous avons la volonté d’atteindre un objectif, quel qu’il soit, si nous fournissons les efforts nécessaires et que nous persévérons dans ces efforts, nous obtenons le résultat souhaité ou, du moins, nous nous en approchons le plus possible.

Si vous n’obtenez pas ce que vous souhaitez, si vous trouvez que d’autres ont plus de chance que vous, demandez-vous si vous faites les mêmes efforts ou si vous êtes prêts à les faire…

Pour sortir de la négativité et de l’auto-sabotage, la démarche est la même : ça ne dépend que de vous. Apprenez à vous défaire de ces schémas comportementaux qui sont nuisibles à votre bien-être.
Celles et ceux que vous estimez plus chanceux que vous n’ont pas eu plus de chance que vous, ils ont appris à se défaire de ces schémas.

NOTRE EGO

Ego négativité

L’ego est une partie de nous qui se forme dès le plus jeune âge. Lorsqu’un enfant commence à s’affirmer vers l’âge de 2 ans (la fameuse période du « non »), c’est son ego qui s’installe progressivement.

L’ego nous est utile pour nous aider à réaliser nos rêves ainsi que pour savoir poser nos limites. Mais il devient toxique lorsque nous le laissons nous contrôler et contrôler notre vie. Il est toxique lorsqu’il prend toute la place et que nous l’appelons alors « ego surdimensionné ».
Mais même sans en arriver aux extrêmes, l’ego pourrit l’existence d’une grande majorité de personnes…

Manifestations de l’ego

C’est notre ego qui prend le dessus :

  • quand nous nous plaignons constamment
  • quand nous voulons avoir raison à tout prix
  • quand nous nous sentons jugés, attaqués
  • quand nous nous vexons facilement
  • quand nous jugeons les autres ou nous-mêmes
  • quand nous comparons la situation d’une personne à la nôtre en estimant que la nôtre est pire
  • quand nous nourrissons notre colère et cultivons notre vengeance
  • quand nous ruminons le passé ou que nous anticipons l’avenir de manière négative
  • quand nous avons peur de ne pas être à la hauteur
  • quand tout semble aller contre nos désirs

L’ego aime les problèmes, la souffrance, il nous pousse à vouloir être le meilleur ou nous donne le sentiment de vivre le pire, afin d’attirer l’attention.
Il crée des scénarios catastrophe, génère angoisses et anxiété, il compare, accuse, juge, condamne (soi et/ou les autres). Il est bien souvent le reflet d’un mal-être, et ce mal-être n’est autre que notre manque d’amour propre.

Ego VS estime de soi

L’ego est inversement proportionnel à notre estime de soi.
Moins nous nous aimons, plus il prend de la place. Lorsque nous développons une bonne estime de soi, nous devenons moins égo-ïstes, nous nous ouvrons davantage aux autres.
L’amour de soi permet de mieux aimer les autres car notre ego s’amenuise. S’aimer soi-même permet de ne plus chercher à attirer l’attention, le regard, la reconnaissance des autres.

NB: le « cas » des personnes avec un ego surdimensionné est atypique:

  • soit elles ont une trop haute estime d’elles-mêmes qui les rend arrogantes et imbues de leurs personnes. (Et c’est ce qui engendre l’idée fausse qu’une personne qui s’aime est une personne prétentieuse)
  • soit ce sont en réalité des personnes qui se détestent au point que leur ego a pris possession de tout leur être.

    Il faut généralement bien connaître ces personnes pour parvenir à faire la distinction, et être capable de creuser derrière leur comportement.

    Dans tous les cas, une bonne estime de soi, saine et équilibrée, ne rend jamais une personne arrogante avec un sentiment de supériorité.

Notre ego nous maintient dans la négativité et l’auto-sabotage.

Si vous relisez les sections précédentes de cet article, vous pourrez constater que la victimisation, le fatalisme, le sentiment que les autres ont plus de chance, ce sont toujours des manifestations de notre ego. C’est à cette prise de conscience que je voulais vous amener.

Si certains d’entre nous ont déjà pris conscience de cet ego qui leur pourrit l’existence et cherchent à mieux le maîtriser, d’autres passent une grande partie de leur temps à vivre à travers leur ego, sans même se rendre compte que c’est lui qui les maintient dans la négativité et l’auto-sabotage.

Comment ne pas laisser l’ego nous diriger ?

Nous ne devons pas chercher à lutter contre notre ego ni à le faire disparaître; il est cette part de nous-mêmes qui reste un enfant et qui crie de plus en plus lorsqu’on lui demande de se taire.
En revanche, nous devons apprendre à lui conférer sa juste place: celle de nous permettre de réaliser nos rêves, de suivre notre intuition, d’avancer en étant en accord avec nos valeurs.

Pour ce faire, nous devons:

  • apprendre à vivre dans le moment présent.
    La méditation est le meilleur moyen d’y parvenir afin de mieux maîtriser cet ego qui nous contrôle à notre insu.
  • apprendre à nous aimer tels que nous sommes, ni trop ni trop peu.
    En nous aimant davantage, nous écoutons davantage notre voix intérieure, notre intuition, nos ressentis.
    Plus nous sommes dans l’amour de soi et des autres, moins nous laissons de place à notre ego.

Le juste équilibre entre ego et estime de soi.

Une bonne estime de soi est une estime de soi saine et équilibrée avec notre ego. Lorsqu’il existe un déséquilibre entre l’estime de soi et l’ego, lorsque l’un des deux prend toute la place, nous développons une estime de soi trop haute ou trop basse.
Tout est une question d’équilibre.

Lorsque nous trouvons cet équilibre, notre ego devient alors notre meilleur serviteur et non plus le pire de nos maîtres.

LE PESSIMISME

négativité vs positivité

Alors là, je vous vois venir tout de suite : vous allez me dire que le pessimisme est un trait de caractère et que vous ne pouvez rien y changer… (oh, le fatalisme est de retour… tiens donc ! 😉 )

L’être humain ne naît pas pessimiste, il le devient.

Tout comme les émotions ne sont pas des traits de caractère, le pessimisme n’est pas non plus un trait de caractère. C’est une tendance de notre état d’esprit, influencée par des événements passés la plupart du temps.

Lorsque nous avons vécu des événements difficiles ou traumatisants par le passé, il se peut que nous ayons tendance à être pessimistes car notre passé régit une grande partie de nos émotions, tout particulièrement les émotions dites « négatives ». Lorsque nous ressentons ces émotions de manière récurrente, nous finissons par croire -à tort- qu’elles font partie de nos traits de caractère. Il en va de même avec notre tendance au pessimisme.

Avez-vous lu mon précédent article sur les croyances limitantes ?
Croire que telle émotion ou tel état d’esprit fait partie de nos traits de caractère est une croyance limitante, qui nous empêche de progresser ou qui nous arrange pour ne pas avoir à faire d’efforts.

Nous entretenons notre pessimisme.

L’être humain est, en revanche, naturellement paresseux, en ce sens qu’il préférera toujours la facilité aux efforts.
Par conséquent, lorsque son passé l’aura rendu pessimiste, la facilité pour lui sera de rester dans cet état d’esprit, tandis que tenter de changer pour être plus optimiste lui demandera des efforts.
Et bien que nous sachions que l’optimisme nous apporterait plus de bien-être, nous nous voilons la face derrière le fatalisme pour éviter les efforts nécessaires à notre transformation.

Nous entretenons alors notre pessimisme par toutes sortes de comportements quotidiens :

  • ressasser les aspects négatifs de notre vie et imaginer le pire pour l’avenir (l’ego, le retour !)
  • côtoyer des personnes elles-même pessimistes. Nous sommes la moyenne des cinq personnes que nous côtoyons le plus: par conséquent, plus nous côtoyons de personnes optimistes, plus nous aurons tendance à être comme elles. Et plus nous côtoyons de personnes pessimistes, plus elles auront tendance à déteindre sur nous également.
  • accorder une trop grande importance aux médias qui ne font que nous annoncer des mauvaises nouvelles. Je ne dis pas qu’il faut vivre en marge de la société et ne plus s’informer, mais le strict minimum est amplement suffisant. Dans le cas contraire, nous nous minons le moral nous-mêmes. Il suffit d’éteindre la télévision, de couper la radio, d’éviter les médias sur les réseaux sociaux pour se sentir mieux… essayez, vous verrez la différence ! 😉
  • ne pas voir que le monde regorge aussi de bonnes nouvelles, de belles choses, de belles personnes. Une personne pessimiste aura tendance à focaliser sur le négatif en « oubliant » qu’il existe aussi de bons aspects dans la vie et dans le monde. Internet est une source formidable de contenus inspirants et motivants (bien plus que la télévision…). Que ce soit des articles, des vidéos, des publications de personnes optimistes et lumineuses sur les réseaux sociaux, nous avons un choix très large. Et nous avons toujours le choix d’accorder plus d’importance à ces contenus qu’à ceux démoralisants des médias.

Rien n’est tout noir ou tout blanc.

La réalité de ce monde n’est ni noire, ni blanche. Elle est une nuance de gris, et il ne tient qu’à nous d’y ajouter davantage de blanc. Si chacun de nous éclaircit sa propre sphère intime, c’est le monde tout entier qui sera plus lumineux, plus doux, plus beau.

Vous pensez que c’est utopique ? Je ne suis ni utopique, ni naïve, ni aveugle, ni illuminée. Je ne me voile pas la face; je sais que ce monde peut être sombre comme il peut être lumineux. J’ai choisi de voir son aspect lumineux et de vivre dans la lumière.
Les pessimistes choisissent, souvent inconsciemment, de voir le monde dans sa noirceur et de vivre dans la négativité. Pourquoi inconsciemment ? Parce qu’ils sont persuadés de ne pas avoir le choix…

Amener à une prise de conscience, transmettre ce que j’ai appris à travers le coaching et la spiritualité, permettre aux autres d’apprendre à leur tour, les accompagner et les guider afin de les libérer de leurs schémas destructeurs: c’est ce désir profond qui m’anime depuis que j’exerce cette profession.

EN FINIR AVEC LA NÉGATIVITÉ ET L’AUTO-SABOTAGE

En résumé, pour en finir avec la négativité et l’auto-sabotage, nous devons:

  • apprendre à ne plus nous victimiser
  • abandonner notre fatalisme
  • arrêter d’envier ou jalouser les autres et passer à l’action
  • maîtriser notre ego
  • apprendre à nous aimer davantage
  • abandonner nos croyances limitantes qui nous freinent dans notre développement personnel
  • modifier les habitudes quotidiennes qui nous maintiennent dans le pessimisme
don't worry, be happy

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Anne-Sophie, alias Coaching RenEssence.

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