La peur, cette émotion qui empêche de réfléchir.

peur

La peur est sans doute l’émotion la plus ressentie par bon nombre de personnes ces dernières semaines. Peur du virus, de la mort, de l’inconnu, du dé-confinement, etc.

La peur, une émotion à la fois utile et néfaste.

Cette émotion, nous croyons souvent à tort ne pas pouvoir la maîtriser. Comme nous croyons d’ailleurs ne pouvoir maîtriser aucune de nos émotions…
Nous nous laissons submerger par elles et nous les laissons prendre le contrôle.

Or, la peur est l’une des émotions les plus néfastes qui soient.

Si elle nous est indispensable face à un danger immédiat, elle nous pourrit littéralement l’existence lorsque nous la ressentons face à un danger hypothétique, lié à ce qui POURRAIT se produire. C’est notre anticipation d’un potentiel danger ou notre peur de l’inconnu qui se manifeste.

La peur n'empêche pas de mourir, elle empêche de vivre.

Les médias et les politiques entretiennent notre peur.

Cette peur est largement entretenue par les médias, particulièrement en ce moment, mais aussi de manière continue. Elle est également entretenue par le monde politique.
Politiques et médias utilisent la peur afin de mieux manipuler les individus.
Comment ?

Le fonctionnement de notre cerveau.

Il faut savoir qu’un être humain dominé par sa peur réagit en premier lieu avec la partie de son cerveau que l’on appelle « cerveau reptilien ». Le cerveau reptilien est celui qui régit nos besoins vitaux et nos réactions primaires (boire, manger, respirer, se reproduire, et fuir).

Confronté à une situation nouvelle, ou dans laquelle nous percevons un danger, notre cerveau se place en situation de peur. C’est le cerveau reptilien, le plus réactif, qui lance la machine. Celui-ci va produire de l’adrénaline et du cortisol avec toutes leurs conséquences physiologiques et physiques.
Des études ont démontré que le cerveau reptilien déforme la réalité en produisant 70 % de pensées inadaptées par rapport à la situation à laquelle nous faisons réellement face.

Le cerveau reptilien s’emballe et emporte alors avec lui le cerveau limbique, déclenchant ainsi les émotions comme la peur. L’ensemble a pour résultat de court-circuiter le cortex, l’empêchant de réfléchir et de prendre du recul.
Ce mécanisme nous prive de notre raisonnement et de notre capacité à agir rationnellement. Car le cortex, siège de l’intelligence supérieure, ne peut fonctionner.

Le danger de nous laisser dominer par notre peur.

danger du coaching

Vous l’aurez compris, si vous vous laissez dominer par votre peur, si vous laissez les médias et les politiques la nourrir encore et encore, vous ne parviendrez plus à prendre du recul et à raisonner. Et il n’y a rien de plus manipulable qu’un esprit se trouvant dans l’incapacité de discernement et de réflexion.

C’est pourquoi il est important de savoir identifier la peur lorsqu’elle survient, afin de mettre en place des processus de prise de distance.

Il est indispensable de s’éloigner des médias et des discours politiques. Indispensable de s’octroyer au maximum des moments de retour à soi. Ainsi nous laisserons notre cortex prendre le relais et nous permettre de réfléchir et d’agir rationnellement.

Mais qu’en est-il de nos autres peurs ?

Si j’ai commencé mon article en insistant sur nos peurs actuelles, il va sans dire que nous sommes confrontés à cette émotion à maintes reprises au cours de notre vie. Peur de l’échec, peur de perdre quelqu’un (parent, conjoint, enfant…) ou quelque chose (emploi, logement, mode de vie actuel…), peur de l’avenir de manière générale.

Bien évidemment, toutes ces peurs ne sont pas entretenues par les médias et les politiques comme je l’indiquais précédemment. Car ce sont des peurs personnelles sur lesquelles les différents pouvoirs n’ont pas ou peu de prise.

Mais le fonctionnement de notre cerveau est très exactement le même que celui que je vous ai décrit plus haut. La seule différence est que nos peurs ne sont alors plus liées à des événements extérieurs. Elles sont internes et naissent de nos blessures, de nos croyances limitantes et de nos attachements.
Dans ce cas, comment parvenir à prendre du recul et réfléchir sereinement ?

Peurs = croyances = blessures émotionnelles.

Nos peurs sont liées à nos croyances limitantes, elles-mêmes liées le plus souvent à nos blessures émotionnelles; ces dernières trouvant leurs origines dans notre enfance.
Lise Bourbeau a parfaitement mis en exergue les cinq blessures émotionnelles auxquelles chacun d’entre nous est confronté.

  • abandon
  • rejet
  • humiliation
  • injustice
  • trahison

Nous sommes rarement victimes de ces cinq blessures, mais nous en avons connu au moins une, voire plusieurs, avec lesquelles nous nous battons, d’abord inconsciemment.
Lors d’un travail sur soi, nous apprenons à les identifier et à en soigner les séquelles. Ce sont donc ces séquelles non soignées qui sont à l’origine de nos croyances, et par conséquent de nos peurs internes et de nos attachements.

Exemples:

  • Abandon ➡️ croyance: je ne peux pas vivre sans ceux que j’aime ➡️ peur de les perdre, d’être abandonné à nouveau.
  • Rejet ➡️ croyance: je n’ai pas le droit d’exister ➡️ peur de la réalité et du monde, peur de déranger
  • Humiliation ➡️ croyance: je suis bon à rien ➡️ peur de l’échec
  • Injustice ➡️ croyance: je dois être froid et insensible ➡️ peur de montrer ses émotions et sentiments, peur de ne pas mériter l’amour.
  • Trahison ➡️ croyance: je ne peux faire confiance à personne ➡️ peur de l’engagement.
la peur est une souffrance

Identifier ses peurs et croyances, et apprendre à s’en détacher.

Identifier les faits ayant provoqué ces blessures est quasiment impossible car ils se sont produits pour la plupart dans notre petite enfance, et nous n’en gardons aucun souvenir. Parfois, ces faits se reproduisent jusqu’à l’adolescence voire au delà, et dans ce cas nous pouvons voir rejaillir des souvenirs refoulés.

Mais si nous ne pouvons pas identifier les faits, nous pouvons parfaitement identifier à quelles peurs ou croyances nous sommes confrontés le plus souvent, et ainsi savoir à quelles blessures émotionnelles elles se réfèrent.

Nous ne pouvons pas effacer les blessures du passé, mais nous pouvons travailler avec succès sur leurs séquelles à l’âge adulte.
Nous ne sommes pas responsables des blessures émotionnelles que l’on nous a infligées dans notre enfance. En revanche, une fois adultes, nous sommes les seules personnes à avoir le pouvoir de nous réparer.
Cela passe par une meilleure connaissance de soi, de ses peurs, de ses croyances, et par tous les moyens mis à notre disposition pour nous en détacher.

Pour vous défaire de vos croyances limitantes et par là-même de vos peurs, je vous invite à lire mon article dédié à ce sujet.

Lorsque vous serez parvenus à vous défaire de vos peurs, vous permettrez à votre cortex de fonctionner à plein régime, de réfléchir et d’analyser sereinement les situations dans lesquelles vous vous trouvez, ou pourriez vous trouver à l’avenir.

Dites adieu à vos peurs !

Le seul mal qu'il faut vaincre, c'est la peur.

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